Un soir à la Tohu
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Le projet Électro-Acrylique est né d’une improvisation durant une performance de peinture en direct à la Tohu. Durant cette performance accompagnée d’un trio jazz, le batteur entendant le son du pinceau frotté compulsivement sur la toile, s’est saisi de ses balais et a improvisé avec le rythme du pinceau. Le peintre Alec Stephani, réalisant l’intention du batteur s’est mis à jouer avec lui tout en peignant sa toile.
S’est alors opéré une joute rythmique et créative qui a amené la peinture et la musique sur un autre plan. Les deux arts ont entamé un dialogue inattendu.

Fort de cette expérience spontanée, il est venu l’idée à Alec de mettre des micros en arrière de la toile et d’expérimenter une toute nouvelle façon de performer.
 
Le défi, par la suite était de trouver le collaborateur qui pourrait avoir le talent de capter analogiquement et numériquement les impulsions du pinceau sur la toile et de les traduire en constructions rythmiques et harmoniques. C’est à ce moment que Frédéric Laurier (alias Dj Pfreud) est arrivé avec des idées et une motivation d’expérimentateur sonore pour emprunter un chemin inconnu où des formes d’art diverses seraient capables de s’exprimer en une symbiose créative.
Il a fallu aussi concevoir un chevalet spécialement adapté à la plateforme picturale et capable d’accueillir aussi les composants électroniques en plus de résister aux impulsions percussives du peintre.

Avec le temps et l’apprentissage des diverses performances, il y a eu plusieurs itérations du support et du processus opérationnel.
 
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