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ÉLECTRO-ACRYLIQUE
UNE EXPÉRIENCE IMMERSIVE

Sur la toile vierge, le premier long trait de fusain est donné. Il résonne dans la salle, râpeux et sec. Un autre trait s’en suit, mais cette fois-ci le son se termine par une harmonique électro-acoustique voluptueuse.

À ce moment, on comprend qu’il ne s’agit pas d’une toile ordinaire.


La sous-surface de la toile transmet effectivement toutes les intentions percussives du peintre par son fusain, son pinceau ou sa truelle. Chaque intervention picturale est captée analogiquement par le designer sonore Fredéric Laurier. Il les échantillonne, les filtre, les déforme et les organise en séquences cycliques (loop). Un rythme se construit.

Puis le peintre Alec Stephani applique à la truelle une marque de peinture franche qui se traduit par un son de basse fréquence. Autant de coups de truelle, autant de notes de basse, autant de tonalités picturales, autant de tonalités sonores. Alec devient peintre percussionniste. Il multiplie les actes musico-picturaux et joue littéralement avec la peinture ajoutant autant d’éléments visuels que musicaux.

Le designer vidéo, Fred Trétout capte en photo haute résolution ce qui se passe sur la toile. Il isole les traits et les couches de couleurs pour créer des strates en trois dimensions qui permettent au spectateur de pouvoir plonger au coeur même de l’oeuvre picturale. Fred joue avec ces formes isolées comme un sculpteur numérique et les matérialise en volumes divers dans l’espace visuel. L’expérience immersive est intense. Le spectateur vole au travers des éléments de la peinture.


 

Voyager entre les couches de peinture,

au coeur de la création picturale.

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Les trois artistes interagissent sous l’influence de l’oeuvre en construction.

Plus la composition picturale se construit, plus la composition musicale se complexifie. Le rythme des deux formes d’art est en interaction et en synergie. Avec la vidéo se crée alors un triangle créatif dont on perd la source au fur et à mesure que la performance progresse.

Même si les données initiales sont issues de la toile, cette dernière se fait progressivement influencer par la musique et la vidéo. Le concept de la relation du “Low Tech” et du “high-Tech" peut alors être observé en pleine action.


La communication.

À l’instar des musiciens d’un groupe de jazz qui improvisent sur un thème, les trois artistes improvisent en fonction des intentions et des réactions des autres. L’écoute et la communication sont primordiales. C’est la clé de la synergie. Durant la performance et grâce à un système d’intercommunication, les trois artistes échangent leurs idées et leurs intentions. Leur plaisir de créer et d’être quelque-fois surpris de ce qui se passe est palpable.

À la fin de la performance, la toile et la pièce musicale sont disponibles*.


*La toiles est transférée sur un nouveau faux-cadre et la pièce musicale est légèrement éditée.


suite...

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